Une crise qui traverse les frontières
Les États-Unis étant la première économie mondiale, leur crise s'est rapidement mondialisée. Le gouvernement américain a adopté en 1930 la loi Hawley-Smoot qui augmentait drastiquement les droits de douane - une mesure protectionniste qui a empiré la situation.
L'Amérique latine a particulièrement souffert de ces mesures. La surproduction locale, combinée à la fermeture des marchés américains, a provoqué une chute du PIB et une explosion du chômage. Socialement, la pauperisation s'est généralisée, et politiquement, de nombreux coups d'État ont affaibli les démocraties naissantes.
Au niveau mondial, les tensions entre États se sont multipliées. Chaque pays se repliait sur lui-même, favorisant l'émergence de régimes autoritaires. Le monde s'est progressivement divisé, préparant le terrain aux conflits futurs.
Les solutions ont pourtant émergé : Roosevelt lance le New Deal en 1933 aux États-Unis, créant un véritable État-providence. En France, le Front Populaire remporte les élections de 1936 et signe les accords de Matignon qui améliorent considérablement les conditions de travail.
💡 À retenir : Ces réponses gouvernementales marquent un tournant majeur - l'État devient un acteur économique central, un principe qui guide encore nos politiques aujourd'hui.