Les fondements de la philosophie et de la conscience
La naissance de la philosophie remonte au VIe siècle avant J.-C. à Athènes. La démocratie naissante exigeait que les citoyens sachent argumenter et réfléchir par eux-mêmes. C'est dans ce contexte d'effervescence intellectuelle que la philosophie a vu le jour.
Pour bien philosopher, il faut maîtriser quelques outils de base. Le concept est une représentation mentale abstraite (comme l'idée de justice), tandis que l'image reste concrète et l'métaphore utilise des comparaisons pour expliquer. L'essence désigne ce qui reste immuable dans une chose ou une personne.
La conscience vient du latin "cum scientia" (avec connaissance). Elle te permet de dire "je" et d'avoir une représentation mentale de tes pensées et actes. Le sujet se caractérise par trois éléments : l'ipséité (se sentir la même personne), l'unicité (se sentir unique) et l'unité (se sentir un).
À retenir : Entre dogmatisme (croire détenir des vérités intouchables) et scepticisme (douter de tout), la philosophie cherche un équilibre dans la réflexion critique.
Descartes et le doute hyperbolique ont révolutionné la pensée. En doutant de tout (sensations, raison, réalité), il aboutit à une certitude : "Je pense, donc je suis" (cogito). Cette démarche peut mener au solipsisme, où le sujet se croit seul réel.
L'intersubjectivité selon Sartre montre que notre identité dépend du regard d'autrui. La phénoménologie définit la conscience par son intentionnalité : elle est toujours conscience de quelque chose. Ainsi, "l'existence précède l'essence" - tu n'as pas d'identité fixe à la naissance, tu la construis par tes choix et tes actes.