Continuité cachée et nouvelles formes de création
Surprise : même les ruptures les plus radicales gardent des liens avec le passé ! En littérature, les utopies, dystopies et science-fiction imaginent l'avenir mais questionnent toujours notre présent.
Au théâtre, on réécrit sans cesse les mythes antiques. Antigone traverse les siècles pour interroger la résistance, la liberté, la justice. Le passé éclaire le présent !
Même Proust avec Du côté de chez Swann révolutionne le roman tout en gardant des codes traditionnels (amour, mémoire, introspection).
Après 1945, c'est la crise existentielle totale. Sartre proclame que "l'existence précède l'essence" - on se crée nous-mêmes par nos choix. L'art devient un outil de réflexion sur la liberté humaine.
Le théâtre de l'absurde (Camus, Beckett) et le Nouveau Roman Robbe−Grillet,Sarraute cassent les codes : plus de héros, plus de psychologie, plus de narration classique. L'art reflète l'inquiétude de l'époque.
Conclusion essentielle : Créer, c'est toujours faire dialoguer rupture et continuité. Chaque époque redéfinit l'art, mais en s'appuyant sur l'héritage culturel.