Le beau et le sublime
Les romantiques ont révolutionné l'art en célébrant un moi sensible et tourmenté. Ils voyaient dans les passions une source de création et d'épanouissement, contrairement aux périodes précédentes.
Cette période artistique se caractérise par un mélange des registres où le sublime côtoie le grotesque. Les romantiques s'inspiraient des récits de voyage exotiques, du passé médiéval (comme Hugo avec Notre-Dame de Paris), et du monde des rêves et du surnaturel.
Le beau classique était associé à l'harmonie, l'équilibre et la perfection - quelque chose qu'on pouvait même mesurer mathématiquement avec le nombre d'or. Le classicisme français du XVIIe siècle imposait des normes esthétiques strictes.
Le sublime romantique, lui, évoque un mélange d'effroi et de plaisir. Il met en jeu un sentiment d'impuissance face à la grandeur de la nature et représente des scènes tumultueuses ou passionnées.
💡 Astuce exam : Kant définit le sublime comme une émotion intense née de la confrontation avec des objets terrifiants !