La crise des migrants : miroir de nos sociétés modernes
Nos sociétés actuelles reproduisent-elles les mêmes mécanismes de déshumanisation ? La question des migrants révèle des parallèles troublants avec les horreurs du passé.
Banksy dénonce cette perte d'humanité dans ses œuvres à Calais en 2015. Il montre des migrants traités comme de la "simple nourriture" pour vautours, des hommes "délaissés dont personne ne se soucie". Mais l'artiste veut aussi "faire renaître l'humanité" en forçant à voir ces invisibles, en révélant leur potentiel commeSteveJobs,lui−me^mefilsdemigrant.
Le Clézio accuse notre société sur France Inter : nous renvoyons des gens "vers la mort" tout en les fuyant "comme la peste". Cette négation du migrant reproduit les mécanismes de déshumanisation historiques.
L'Encyclopédie de Diderot, les textes de Léon Gontran Damas sur la colonisation, ou Hannah Arendt décrivant les réfugiés comme des "fantômes" : tous montrent que cette déshumanisation traverse les époques.
Réflexion : La photo d'Aylan Kurdi en 2015 a choqué le monde entier. Pourquoi faut-il parfois une image dramatique pour retrouver notre humanité ?