Les grandes théories du bonheur
Tu sais ce sentiment génial quand tout va bien dans ta vie ? C'est exactement ce que les philosophes tentent d'expliquer depuis l'Antiquité. L'eudémonisme considère que le bonheur est le but ultime de toute activité humaine - en gros, tout ce qu'on fait, c'est pour être heureux.
Les hédonistes comme Aristide de Cyrène pensaient que le bonheur = plaisir maximum. Leur logique ? Plus tu satisfais tes désirs, plus tu es heureux. Mais attention piège ! Socrate les critiquait en disant que c'est comme vouloir remplir un tonneau percé - tu cours après des plaisirs éphémères sans jamais être vraiment satisfait.
À l'opposé, les stoïciens avaient une approche plus "zen". Pour eux, le vrai bonheur ne dépend pas de ce qui t'arrive, mais de ton attitude face aux événements. Tu contrôles tes pensées et tes jugements ? Alors tu peux être heureux même dans les pires situations.
Les épicuriens proposaient un compromis intelligent : faire le tri dans ses désirs. Épicure distinguait les désirs naturels et nécessaires (genre manger, dormir) des désirs vains (comme vouloir être immortel). Son conseil ? Satisfais les premiers, ignore les seconds, et tu trouveras la tranquillité.
À retenir : Aristote pensait qu'être heureux, c'est accomplir sa nature d'être humain - donc utiliser sa raison et chercher l'équilibre dans tout.