Les trois visions du bonheur selon les philosophes grecs
Le bonheur vient du latin "bonum augurium" (bon augure) - déjà, ça nous dit que c'est peut-être une question de chance ! C'est cet état où tu te sens parfaitement content, maintenant ET pour l'avenir. En gros, c'est le but ultime de tout ce qu'on fait dans la vie.
L'hédonisme des sophistes comme Calliclès, c'est radical : être heureux = satisfaire TOUS ses désirs. Pour eux, il faut du pouvoir et de l'argent, quitte à devenir un tyran et à oublier la morale. Socrate les critique en comparant ça au tonneau des Danaïdes - une quête sans fin qui nous rend esclaves de nos désirs.
L'épicurisme d'Épicure, c'est plus malin : oui aux plaisirs, mais avec calcul ! Il faut distinguer les désirs nécessaires (manger, dormir), les désirs naturels (varier ses plaisirs) et les désirs vains (richesse, immortalité). Le truc, c'est d'utiliser sa raison pour éviter l'anxiété.
Le stoïcisme d'Épictète révolutionne tout : ce ne sont pas les événements qui nous affectent, mais notre opinion sur eux ! La vraie liberté, c'est se concentrer sur ce qui dépend de nous et accepter le destin. Un sage maîtrise ses représentations, un passionné est esclave des circonstances.
💡 Astuce : Ces trois approches sont encore super actuelles - réfléchis à celle qui te parle le plus !