Les grands concepts philosophiques
Le travail peut sembler pénible (d'ailleurs, le mot vient de "tripalium", un instrument de torture !), mais les philosophes y voient bien plus. Marx dénonce le travail aliénant des usines, tandis que Bergson y voit la preuve de notre intelligence créatrice. Pour Hegel, travailler nous apporte discipline et nous aide à construire la société.
Le bonheur, c'est THE question ! Aristote pense qu'on l'atteint par les vertus, Épicure dit qu'il faut juste satisfaire nos besoins primaires (manger, dormir). Attention aux hédonistes qui veulent tout, tout de suite - ça peut mener à l'égoïsme pur.
Le devoir selon Kant, c'est cette petite voix intérieure qui nous dit ce qui est bien ou mal. Son impératif catégorique ? "Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse." Mais Thoreau nous rappelle qu'on a parfois le droit de désobéir aux lois injustes.
Astuce exam : Relie toujours les concepts entre eux - le travail peut-il rendre heureux ? Le devoir s'oppose-t-il au bonheur ?
Justice et droit ne vont pas toujours de pair. Une loi peut être injuste ! Platon cherche la justice dans la nature, Rousseau dans la dignité humaine. Hobbes dit que les lois définissent ce qui est juste (positivisme juridique).
La technique nous facilite la vie mais attention ! Heidegger met en garde : elle peut devenir un mode de pensée dangereux qui nous échappe. On crée des outils, mais parfois ils nous contrôlent.
Conscience et inconscient : Descartes affirme "je pense donc je suis", mais Freud nous secoue en montrant qu'on n'est pas maîtres de nous-mêmes. Sartre réplique qu'on reste responsables de nos actes, même inconsciemment.
L'Art cherchait le beau chez les Grecs, mais aujourd'hui c'est plus complexe. Kant pense que le beau est universel, Hume qu'il est subjectif. L'art contemporain ne se limite plus au beau de toute façon.
La raison nous permet de comprendre et juger selon la logique. Descartes y croit dur comme fer, Pascal nous rappelle nos limites, Kant parle d'idéaux pas forcément raisonnables mais utiles.
Le langage exprime nos pensées, mais Bergson souligne que les mots limitent parfois notre pensée complexe. Hegel va plus loin : impossible de penser sans mots, et les mots ont un pouvoir politique énorme.
La liberté semble simple : faire ce qu'on veut ! Mais Hobbes montre que sans règles, "l'homme est un loup pour l'homme." Rousseau trouve l'équilibre : on vote les règles, on s'y soumet, et notre liberté s'arrête où commence celle des autres.
L'État : Hobbes veut un monarque absolu pour nous protéger, Locke préfère un État minimal, Bakounine rêve d'anarchie et d'autogestion. Chacun sa vision !
La vérité divise aussi : Locke fait confiance aux sens, Platon au monde des idées (mythe de la caverne), Socrate avoue "je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien."
La science cherche des vérités universelles avec rigueur. Pascal prône la démonstration géométrique, Popper dit qu'une théorie n'est valable que si elle peut être réfutée.
Le temps nous limite et nous angoisse. Heidegger montre qu'on vit entre regrets du passé et peurs du futur. Épicure conseille le "carpe diem" : profite du présent !
La nature pour les scientifiques, c'est l'ensemble du réel gouverné par des lois physiques. Rousseau idéalise l'état de nature, Sartre dit que notre nature, c'est justement d'être libres de nous définir.