Le déterminisme : quand la science défie la liberté
Le déterminisme peut prendre trois formes : biologique (notre ADN), social (notre culture) et psychologique (nos désirs inconscients). Selon cette thèse, nous avons l'illusion du choix mais nos actions résultent de facteurs qui nous dépassent.
Thomas Nagel précise que le déterminisme n'est ni prédictible (on ne connaît pas toutes les circonstances), ni fataliste (les circonstances peuvent changer). Mais si circonstances + lois de la nature = une seule possibilité, alors nous ne sommes pas libres.
Nos choix existent mais pas notre liberté : nous voulons ce que nous faisons, mais notre volonté s'inscrit dans une chaîne causale qui la détermine. C'est comme une marionnette qui bougerait ses propres fils.
Cette vision s'appuie sur des preuves scientifiques solides : nos gènes, notre éducation, nos expériences façonnent nos décisions. Le motif le plus puissant l'emporte toujours, et cette puissance dépend de facteurs extérieurs à nous.
💡 Bon à savoir : Le "démon de Laplace" pourrait théoriquement prédire l'avenir en connaissant toutes les positions et vitesses des particules - mais c'est impossible en pratique.