La révolution scientifique et ses conséquences
Avec Galilée et Descartes au 17ème siècle, tout bascule ! La nature devient un grand livre de maths qu'on peut déchiffrer grâce aux lois scientifiques. Plus de magie, plus de mystère - juste des équations à résoudre.
Cette approche suit la logique de Bacon : "savoir pour pouvoir". Comprendre la nature, c'est pouvoir la contrôler et l'exploiter. Ça marche super bien... jusqu'à ce qu'on se retrouve avec les problèmes écologiques d'aujourd'hui.
L'association savoir-pouvoir qui semblait si prometteuse nous a menés droit dans le mur environnemental. Pas si malin finalement !
💡 Bon à savoir : Cette vision mécaniste de la nature est à l'origine de notre crise écologique actuelle. Comprendre cette histoire t'aide à saisir les enjeux environnementaux contemporains.
Nature vs "naturel" : attention aux pièges !
Contrairement aux animaux qui suivent leurs instincts, toi tu inventes tes propres règles. L'homme remplace son "état naturel" par la culture et échappe au déterminisme pour gagner sa liberté.
Mais attention ! Quand quelqu'un te dit "c'est naturel donc c'est bien", méfie-toi. Cette référence au "naturel" devient souvent normative - elle prétend t'imposer une conduite comme la seule possible.
Le problème ? Ce qu'on appelle "naturel" ignore complètement l'histoire culturelle et cache souvent une portée idéologique. L'homme doit inventer sa propre culture, pas copier une supposée "nature humaine".
Les grandes définitions à retenir
Aristote reste simple : la nature, ce sont "les animaux et leurs parties, les plantes et les corps simples comme terre, feu, eau et air". Du concret !
Kant pousse plus loin : "La nature est l'existence des choses en tant que déterminées par des lois universelles." Tout s'explique par des règles fixes.
Sartre explose tout : "Il n'y a pas de nature humaine ... l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait." Tu n'es pas programmé, tu te crées !
En grec ancien, phusis de"phuein"=sedeˊvelopper désignait le principe de développement d'un être. Chaque humain peut être défini comme "animal raisonnable" par essence, mais cette définition néglige tes qualités particulières qui te rendent unique.