Peut-on vraiment connaître la vérité ?
Attention, ça se complique ! Descartes pensait reconnaître la vérité grâce à deux critères : la clarté (une idée immédiate à l'esprit) et la distinction (ne pas confondre avec autre chose). Mais gare au biais de confirmation - on a tendance à voir ce qu'on veut voir !
Les sceptiques comme Pyrrhon remettent tout en question. Leur argument ? On ne peut jamais être totalement certain, alors autant chercher sans dogmatisme. Wittgenstein pousse plus loin : on fait trop confiance à nos croyances d'enfance et aux adultes qui nous entourent.
Charles Sanders Peirce nuance le débat : le doute doit être justifié, pas absolu. Selon lui, le scepticisme devient parfois une "comédie qu'on se joue à soi-même". Mais alors, pourquoi cette obsession de la vérité ? Par curiosité, pour se rassurer face à l'incompréhensible, comme l'expliquait déjà Épicure.
À retenir : Le dilemme d'Agrippa montre que toute justification aboutit soit à l'arbitraire, soit à la régression infinie - un vrai casse-tête philosophique !