Désirs et bonheur selon les philosophes antiques
Épicure avait tout pigé sur les désirs ! Il les classe en trois catégories super utiles : les désirs naturels nécessaires (manger, dormir) à garder absolument, les naturels non-nécessaires (boire du vin) à modérer, et les désirs vains (avoir plein d'argent) à éliminer.
Le truc génial d'Épicure ? Il comprend que notre cerveau nous joue des tours. Parfois un plaisir immédiat nous fait souffrir après (comme être bourré), et parfois une douleur immédiate nous rend plus heureux (comme faire du sport).
Aristote voit plus grand : pour lui, le bonheur est le but ultime de tout ce qu'on fait. Chaque choix qu'on fait, c'est parce qu'on pense que ça nous rendra plus heureux.
Mais attention, Schopenhauer balance une bombe : le désir = manque = souffrance. Et comme on n'arrête jamais de désirer... on ne peut jamais vraiment être heureux. Déprimant, non ?
⚠️ Paradoxe : Si le bonheur est notre objectif principal mais qu'il nous rend malheureux par nature, comment s'en sortir ?