Définitions et perspectives sur le bonheur
Le bonheur se définit comme la satisfaction pleine et entière des besoins et des désirs. Pourtant, Schopenhauer dans "Le monde comme volonté et représentation" affirme que toute satisfaction n'est "jamais positive, toujours négative" - nous ne ressentons le bonheur que par contraste avec un manque ou par comparaison avec le malheur d'autrui.
Pour Pascal, nous préférons "la chasse à la prise" - c'est la poursuite du bonheur qui nous anime plus que son obtention. Le divertissement devient alors crucial pour éviter de faire face au désespoir existentiel. Nietzsche ajoute que la conscience du temps est un obstacle au bonheur, nous empêchant de vivre pleinement l'instant présent.
Alain, dans ses "Propos sur le bonheur", nous responsabilise face à notre propre bonheur qu'il considère comme un "combat" permanent. Bergson, quant à lui, distingue le plaisir qui maintient notre existence, de la joie qui naît de l'acte créateur et de la contemplation de nos créations.
💡 À retenir : Contrairement aux idées reçues, le bonheur n'est pas un état passif qu'on atteint, mais une construction active qui demande effort et conscience, comme le souligne Alain.