Les optimistes : vers un bonheur possible
Heureusement, tous les philosophes ne sont pas déprimants ! Aristote cherche ce qu'il appelle le "souverain bien" - ce truc parfait qui nous rendrait complètement satisfaits. Il élimine un par un les candidats : la richesse (on en veut toujours plus), le plaisir (trop éphémère), la gloire (que des apparences).
Sa solution ? La vertu ! Quand on agit de manière excellente, on ne manque plus de rien. Il valorise aussi l'amitié par vertu, même si elle reste fragile (tes amis peuvent partir ou mourir).
Épicure a une approche plus pratique : il faut mettre de l'ordre dans nos désirs. Pas question de se priver, mais il faut être malin ! Dévorer une tablette de chocolat = plaisir immédiat mais mal de ventre garanti. Spinoza va dans le même sens : le désir nous anime, c'est notre force vitale.
Le film "The Truman Show" illustre parfaitement cette idée : Truman a tout pour être heureux selon les standards, mais il s'ennuie à mourir. Quand il découvre que ses désirs lui ont été imposés, il préfère une vie difficile mais libre plutôt qu'un bonheur artificiel.
💡 Réflexion : Et toi, est-ce que tes désirs viennent vraiment de toi ou sont-ils influencés par les réseaux sociaux et la société ?