Les sagesses modernes face au bonheur
Descartes nuance la pensée stoïcienne qu'il trouve trop rigide et réhabilite l'épicurisme. Pour lui, l'imagination peut nous procurer du bonheur en compensant nos frustrations par des rêves éveillés. Mais attention au piège : ce bonheur artificiel peut vite tourner à la déception !
Marx dénonce notre fascination pour l'argent et les biens matériels. Le vrai bonheur passe peut-être par notre libération de cette emprise croissante des préoccupations matérielles. Ne te laisse pas posséder par tes possessions !
Pour Pascal, l'homme devient malheureux dès qu'il goûte au repos car il se met à réfléchir sur son sort. L'ennui révèle la fragilité de notre existence ! D'où le divertissement : travail, famille, loisirs qui nous détournent de la pensée de notre mort.
Schopenhauer voit la vie comme une alternance entre souffrance et ennui. Si le bonheur était notre fin ultime, on serait condamnés car le désir égale manque, donc souffrance. Même les satisfactions ne sont que des plaisirs éphémères !
💡 À retenir : Pour Hume, impossible d'être heureux tout seul - nous avons besoin des autres car bonheur et malheur sont contagieux.