La conscience : définition et enjeux philosophiques
La conscience, c'est quoi au juste ? Un être conscient, c'est quelqu'un qui se représente avec lucidité son propre état et tout ce qui l'entoure. Le mot vient du latin "cum scientia" qui signifie "avec science" - pas mal comme étymologie, non ?
Descartes et son fameux "Je pense, donc je suis" ont révolutionné notre compréhension de la conscience. Pour lui, la conscience c'est avant tout réfléchir sur ses propres pensées - ce qu'on appelle la conscience réflexive. Kant, lui, voyait la conscience comme ce qui donne forme à nos expériences et nous permet de connaître le monde.
Il existe plusieurs types de conscience : la conscience immédiate (tes sensations et émotions du moment), la conscience réfléchie (quand tu penses à tes pensées), et même la conscience collective qui naît de nos interactions sociales.
À retenir : La conscience n'est pas qu'un état passif - elle est intentionnelle, c'est-à-dire qu'elle vise toujours quelque chose !
Le grand débat philosophique oppose ceux qui pensent que la conscience est liée à une âme immatérielle (le dualisme cartésien) et ceux qui croient qu'elle n'est que de l'activité cérébrale (le monisme matérialiste). Des penseurs comme Freud nous rappellent que "le moi n'est pas maître dans sa propre maison" - notre inconscient influence énormément notre conscience. Sartre, quant à lui, fait de la conscience le fondement de notre liberté : c'est elle qui nous permet de choisir nos valeurs.