La nature humaine : entre instincts et société
Alors, l'homme est-il naturellement bon ou mauvais ? Les philosophes ne sont pas d'accord ! Hobbes pense que "l'homme est un loup pour l'homme", Rousseau le voit comme naturellement solitaire mais capable de pitié, tandis qu'Aristote affirme qu'il est un animal sociable.
En réalité, l'état de nature est une fiction philosophique. Même en société, nous gardons des comportements naturels : instinct de survie, besoins primaires, reproduction. Mais les éthologues montrent que ce qu'on croit "naturel" ne l'est pas toujours - pas d'instinct maternel universel par exemple !
Le piège de l'ethnocentrisme consiste à juger les autres cultures selon nos propres normes. Comme dit Montaigne : "chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage". Mais attention au relativisme total qui tolèrerait l'intolérable !
Aujourd'hui, les défis écologiques nous obligent à repenser notre rapport à la nature. Hans Jonas propose : "agis de façon à ne pas compromettre la possibilité d'une vie authentiquement humaine sur terre".
Point clé : L'habitude devient une "seconde nature" - nos comportements culturels finissent par nous sembler naturels.