Le pendule de Schopenhauer : pourquoi on n'est jamais vraiment heureux
Tu connais cette sensation frustrante quand tu veux quelque chose très fort, puis une fois que tu l'as, tu t'en lasses rapidement ? Schopenhauer avait déjà tout compris ! Sa métaphore du pendule explique parfaitement ce phénomène.
D'un côté, quand on désire quelque chose qu'on n'a pas, on souffre. Ce manque nous fait mal et on pense qu'une fois qu'on aura obtenu ce qu'on veut, on sera enfin heureux. Mais surprise : quand on satisfait notre désir, on ne ressent qu'un soulagement temporaire, pas du vrai bonheur.
Et voilà le piège ! Une fois que la satisfaction s'estompe, soit un nouveau désir apparaît (et on repart dans la souffrance du manque), soit on s'ennuie. L'ennui devient alors notre nouvelle prison, jusqu'à ce qu'un nouveau désir nous sorte de cette torpeur.
💡 Astuce philo : Pour Schopenhauer, même nos souvenirs de plaisir nous font souffrir, car ils nous rappellent ce qu'on n'a plus !