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Engagement politique

23/03/2023

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L'engagement politique
L'engagement politique désigne l'ensemble des formes d'actions motivées par
des valeurs politiques. Généralement, l'e
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des valeurs politiques. Généralement, l'e
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L'engagement politique désigne l'ensemble des formes d'actions motivées par
des valeurs politiques. Généralement, l'e

L'engagement politique L'engagement politique désigne l'ensemble des formes d'actions motivées par des valeurs politiques. Généralement, l'engagement politique a pour but d'exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir. Lexique : Militantisme: engagement des individus dans un parti, un syndicat, une association ou un mouvement social qui va au-delà de la simple adhésion et se caractérise par la participation aux actions menées. Consommation engagée : ensemble des pratiques de consommation qui tiennent compte des conséquences économiques, sociales ou écologiques des décisions de consommation. Paradoxe de l'action collective contradiction entre l'intérêt commun que les individus peuvent avoir à se mobiliser et leur intérêt individuel qui les pousse à laisser les autres agir à leur place pour ne pas supporter les coûts de l'engagement. Passager clandestin : situation d'un agent qui, dans une action collective, profite des externalités positives sans avoir à en supporter les coûts. Incitations sélectives : moyens mis en place dans un groupe mobilisé (syndicat, association, parti politique) pour pousser les autres individus à se mobiliser et empêcher les comportements de clandestin. passager Rétributions symboliques : récompenses non matérielles que reçoivent les individus par leur implication dans l'action collective. Variables sociodémographiques : Critères de segmentation de la populatº qui reposent sur des données telles que le diplôme, les PCS, l'âge.. Action collective: ensemble des formes d'actions organisées pa un ensemble d'individus pour défendre une cause ou un intérêt commun. Nouveaux enjeux de mobilisation : action collective reposant sur des valeurs post- matérialistes c'est-à-dire...

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sur des questions liées à l'identité, à la reconnaissance ou aux droits culturels Luttes minoritaires : mouvements sociaux portés par des minorités politiques, c'est-à-dire des groupes de personnes qui sont, à un moment donné, dans une position d'infériorité dans la société et donc susceptibles de subir des discriminations. Syndicat : association volontaire de personnes qui a pour objet la défense des intérêts professionnels communs de ses membres. Parti politique organisations structurées engagées dans la compétition électorale en vue de conquérir le pouvoir politique Répertoire de l'action collective: ensemble des d'action utilisés moyens par les mouvements sociaux à une époque donnée pour protester 1. Quelles sont les différentes formes de l'engagement politique ? Il existe des formes variées de l'engagement politique (vote, militantisme, engagement associatif et consommation engagée) Le vote est la forme la plus répandue dans nos démocraties représentatives, mais est en déclin depuis les années 60 + une montée de l'abstention. Le militantisme les individus engagés participant activement aux réunions, manifestations, distributions de regroupe tract... La consommation engagée désigne une façon de consommer; achat de produit issus de l'agriculture, recyclage... Il existe aussi le Boycot, refus d'achat de produits dont la fabrication de respecte pas les droits de l'homme ou l'environnement. Engagement associatif représente le fait d'être adhérant au sein d'une association. Pourquoi les individus s'engagent-ils? Selon M. Olson, participer aux action collective est inattendu car c'est irrationnel ; chaque individu est censé procéder à un calcul des coûts et des avantages de toute action. La stratégie la plus rationnelle en tenant compte de ce calcul coûts avantages serait de se comporter en tant que « passager clandestin » : bénéficier de ses retombées sans en payer le prix. Selon Olson, les groupes de grandes tailles ne pourraient donc se mobiliser que si les organisateurs de la mobilisation recourraient à des << incitations sélectives » : récompense réservées à ceux qui participent et des sanctions à ceux qui ont un comportement de passager clandestin. L'adhésion à une organisation s'explique ainsi par le fait qu 'elle donne l'accès à un emploi (système closed shop) ou à des aides juridiques, assurances sociales etc. Enfin il existe des rétributions symboliques que donne le fait de s'engager politiquement, qui sont des récompenses immatérielles que seuls les participants peuvent obtenir (relation sociale, solidarité, tirer une image valorisante de toi). La structure des opportunités politiques représente les caractéristiques du système politique d'un pays, qui peuvent augmenter ou diminuer les chances de succès d'un mobilisation. Ce qui permet d'inciter les individus à se mobiliser ou à renoncer. 3. Quels sont les déterminants sociodémographiques de l'engagement ? Il existe des variables qui influencent l'engagement politiques des individus : Tout d'abord, l'âge et la génération ; les jeunes utilisent d'autres moyens (Boycott, manifestations, associations). Les générations précédentes avaient une orientation idéologique plus marquée et étaient plus socialisées à la politique. La catégorie socioprofessionnelle et diplôme ; les moins diplômés s'engagent moins que les plus qualifié. Pour voter il faut disposer d'un compétence politiques transmise par la famille, l'école... Cependant, les Gilets Jaunes étaient un mouvement en grande partie ouvriers, artisans, inactifs... Le sexe ; les femmes sont moins nombreuses que les hommes dans la politique et occupent moins souvent des places de leaders dans les mouvements. Les facteurs historiques en sont pour quelque chose (discriminations, socialisation différente pour les filles et les garçons, vote en 1944 (éloignée de la sphère politique). Les critères des opportunités politiques sont : Le degré d'ouverture du système politique (degré auquel un système politique cherche à encourager ou décourager le dvlpt des mouvements sociaux) Le degré de stabilité des alliances politiques (probabilité de voir un parti unique de rester au pouvoir sur une longue durée) Degré de division dans les élites dirigeantes (degré de cohésion ou de division dans les élites politiques, économiques ou sociales d'un pays) Capacité à développer des politiques publiques (capacité d'une administration à mener des politiques publiques en réponse aux revendications d'un mouvement social) Les objets de revendication À côté du vote et des décisions individuelles de consommation, l'engagement politique des individus s'inscrit dans des actions collectives menées par des mouvements sociaux. Historiquement les conflits du travail, portée par le mouvement ouvrier, ont été au cœur des actions de protestation politique et de l'engagement militant des individus aux XIXème et XXème siècle. Dans les années 1960, les objets de l'action collective se sont modifiés et on a assisté à l'émergence de « nouveaux mouvements sociaux » (NMS) porteurs de revendications nouvelles autour de préoccupations moins matérielles (défense de valeurs « post-matérialistes »), davantage centrées sur la reconnaissance d'une identité: mouvements des droits civiques, féministes, écologistes, homosexuels. Ces nouveaux enjeux de mobilisation ont fait émerger des luttes minoritaires, portées par des groupes de personnes en situation d'infériorité dans la société et objets de discrimination. Les NMS ont également donné naissance à des luttes portant sur des enjeux plus universels, comme la défense de l'environnement, de la politique extérieure, la justice sociale, l'Europe, etc. Si ces mouvements ont fait émerger des revendications différentes de celles du mouvement ouvrier traditionnel, les politistes nuancent leur nouveauté. Les revendications féministes, par exemple, existaient bien avant les années 1960-70 et les traditionnels conflits du travail n'ont pas disparu. Les acteurs Les acteurs de l'action collective sont très divers : syndicats, partis politiques, associations, groupements de citoyens. Leur place respective a connu de profondes transformations qui se sont traduites par un recul des organisations traditionnelles comme les syndicats et les partis politiques au profit d'acteurs moins institutionnalisés et moins hiérarchisés. Les syndicats, tout en restant des acteurs importants des mouvements sociaux, comme en témoignent les grandes mobilisations contre la dernière réforme des retraites en 2019-2020, se voient de plus en plus concurrencés par de nouveaux acteurs. Dans le monde du travail, les coordinations spontanées (infirmières, routiers, cheminots) se substituent aux représentants syndicaux traditionnels, accusés de freiner certaines revendications. En témoigne la forte diminution du taux de syndicalisation qu'ont connus de nombreux pays depuis les années 1980. Du côté des partis politiques, on observe également une décroissance du nombre des militants. Et ceux qui étaient les plus actifs en tant qu'acteurs de l'action collective dans le monde du travail (comme le Parti communiste français) ont connu un fort déclin. Les mouvements sociaux qui se développent à partir des années 1960 sont caractérisés par l'émergence d'acteurs moins hiérarchisés, plus internationaux et qui se mobilisent sur des thèmes qui ont été peu intégrés par les syndicats et les partis. Les associations et les groupements ou collectifs de citoyens semblent mieux intégrer les revendications liées à la qualité de vie et la prise en compte de causes collectives et d'acteurs traditionnellement exclus du monde du travail ou du monde politique (chômeurs, travailleurs précaires, mal logés, sans-papiers, minorités ethniques, etc.). Le mouvement des gilets jaunes, par exemple, ne s'appuie sur aucun syndicat, aucun parti politique et ne se reconnaît aucun porte-parole. Les acteurs des mouvements sociaux connaissent également une logique d'internationalisation et l'on voit l'émergence d'organisations non gouvernementales (ONG) ou de groupements de citoyens qui impulsent des actions collectives à l'échelle de plusieurs pays, comme Extinction Rebellion, mouvement international prônant la désobéissance civile pour lutter contre le réchauffement climatique. Les répertoires d'action Les manifestations, grèves, pétitions, boycotts, désobéissances civiles, barrages, affrontements, (etc.) sont autant de moyens d'action utilisés par les mouvements sociaux pour protester. Ainsi, chaque société dispose d'un répertoire de l'action collective (RAC) et celui-ci est en constante évolution. D'après l'historien Charles Tilly, à l'origine du concept, on assiste à une évolution du répertoire d'action entre le XVIe et le XIXe siècle : on passe d'un répertoire d'action local, où les individus se mobilisent de façon festive (charivari) et parfois violente (émeutes, révoltes anti-taxes, invasions de champ), à un répertoire d'action national qui repose sur de nouveaux modes d'action comme la grève ou la manifestation et sur l'initiative des citoyens organisés (en syndicats mouvements sociaux...). Ce répertoire d'action national qui se développe au XIXe siècle est en partie toujours en vigueur aujourd'hui. C'est le cas par exemple des mobilisations contre la réforme des retraites en 2019-2020. Certains sociologues et politistes se sont néanmoins interrogés sur l'existence d'un troisième répertoire d'action qui serait apparu à la fin du XXe siècle : ONG, mouvements écologistes, altermondialistes... Il porterait sur des enjeux transnationaux, plus techniques, donnerait un rôle clé à l'expertise, au droit et aux médias, et reposerait sur des mobilisations innovantes : actions spectaculaires, festives et ludiques, utilisation d'Internet et des technologies numériques (exemple du «< hacktivisme »), techniques de scandalisation, occupation de lieux (campement d'Indignés, Occupy Wall-street, ZAD, etc.). Au XXIe siècle on constate ainsi une diversification du répertoire d'action. EC3: A l'aide de vos connaissances et des documents, vous montrerez que l'action collective a connu de multiples transformations. §1 Historiquement l'action collective a été portée par le mouvement ouvrier autour des conflits du travail. §2 On a assisté dans les années 1960 au développement de « nouveaux mouvements sociaux » animés par de nouveaux enjeux de mobilisation. §3 Ces nouveaux mouvements sociaux » ont notamment donné naissance à des luttes minoritaires portées par des minorités politiques (mouvements féministes, mouvements homosexuels, mouvements des droits civiques, régionalistes...) §4 Mais aussi à des luttes portant sur des enjeux plus universels, comme la défense de l'environnement, de la politique extérieure, la justice sociale, l'Europe...