Les contraintes des négociations internationales
Le phénomène du passager clandestin est une contrainte majeure dans les négociations climatiques. Un pays peut bénéficier des efforts des autres sans y contribuer lui-même. Chaque État a intérêt à ce que les autres réduisent leurs émissions tandis qu'il maintient les siennes, évitant ainsi les coûts des politiques climatiques.
Cette situation conduit certains pays à refuser de s'engager lors des négociations ou à retarder l'application de leurs engagements. Une autre contrainte majeure réside dans les inégalités de développement entre pays. Les pays développés disposent de ressources pour s'adapter, tandis que les pays en développement sont plus vulnérables aux phénomènes climatiques extrêmes.
Les politiques climatiques utilisent différents instruments, notamment la réglementation, qui comprend plusieurs types de normes : d'émission (plafonds maximaux), de procédés (techniques de production imposées), de produits (caractéristiques imposées) et de qualité (concentration maximale de polluants).
La réglementation présente des avantages comme son faible coût et son application immédiate, mais aussi des inconvénients : contrôle coûteux, effet rebond (les gains d'efficacité sont annulés par une augmentation de la consommation) et risques d'inéquité.
⚖️ À méditer : La réglementation environnementale est comme les règles d'un jeu : sans elles, c'est le chaos, mais si elles sont trop strictes ou mal conçues, personne ne voudra jouer !