Les échelles d'action publique environnementale
L'action publique environnementale fonctionne à plusieurs niveaux complémentaires : mondial, européen, national et local. Cette articulation suit deux approches principales.
L'approche descendante (Top Down) part du niveau mondial pour descendre vers le local. Par exemple, le protocole de Kyoto impose des réductions d'émissions de GES qui sont ensuite déclinées nationalement. L'approche ascendante (Bottom Up) fait l'inverse, partant des initiatives locales vers le global.
Le secteur des transports illustre parfaitement cette logique multi-niveaux. Au niveau mondial, l'aviation paie pour sa pollution. En Europe, le transport maritime est réglementé. Nationalement, on a le système malus/bonus automobile. Localement, les villes encouragent le vélo électrique.
💡 Exemple concret : Quand ta ville installe des pistes cyclables, elle participe à l'effort global contre le réchauffement climatique !
Cependant, les négociations internationales restent difficiles. L'environnement est un bien commun non-excluable mais rival, ce qui complique la gestion. Le problème du "passager clandestin" (pays qui profite sans faire d'efforts) freine les accords, comme l'a montré le refus américain du protocole de Kyoto.