La participation électorale et ses déterminants
La participation électorale en France concerne les nationaux français majeurs jouissant de leurs droits civiques. En 2018, 88% des Français majeurs étaient inscrits sur les listes électorales, avec des écarts significatifs selon l'âge et le niveau de diplôme les18−24ansetlespersonnessansdiplo^meeˊtantmoinsinscrits.
L'abstention - le fait de ne pas participer à une élection alors qu'on est inscrit - est en hausse constante en France comme dans la plupart des démocraties occidentales. Ce phénomène est considéré comme un indicateur du niveau de représentation politique dans une démocratie.
Le vote, en tant qu'acte individuel, repose sur la comparaison des partis de l'offre électorale par chaque citoyen. La théorie du vote sur enjeu explique que les électeurs se décident en fonction de la conjoncture politique particulière, en identifiant les enjeux importants et en comparant les propositions des différents partis.
💡 La volatilité électorale qui progresse depuis les années 1970 témoigne d'un changement profond : les électeurs changent plus fréquemment de camp politique ou alternent entre vote et abstention (vote intermittent).
Cette évolution va de pair avec le déclin de l'identification partisane, les citoyens étant moins fidèles à un parti spécifique. Ces changements s'expliquent par les modifications de l'offre politique, le contexte des élections (attentats, chômage), mais aussi par un processus d'individualisation permettant des choix plus rationnels.