Les degrés d'intervention de l'État
Imagine un monde sans intervention de l'État : pas d'aides pour ceux qui en ont besoin, aucune régulation des monopoles, et aucun respect des normes comme le SMIC ou les règles environnementales. C'est exactement ce qui se passerait sans intervention publique !
L'État peut adopter deux approches principales. L'État-providence prend en charge les risques individuels comme la maladie ou le chômage, tout en fournissant des services publics essentiels (éducation, hôpitaux). À l'opposé, l'État-gendarme se limite aux fonctions régaliennes : police, justice et défense.
Les externalités justifient souvent l'intervention de l'État. Ce sont des conséquences positives ou négatives non voulues d'une activité économique sur son environnement - comme la pollution d'une usine qui affecte toute une région.
L'État français remplit trois fonctions essentielles : l'allocation (construire des stades, écoles), la redistribution (indemnités chômage) et la régulation (plans de relance économique). Son budget, voté par l'Assemblée nationale et le Sénat, découle de la loi de finances et prévoit l'ensemble des dépenses publiques.
💡 À retenir : Plus l'État intervient, plus il peut corriger les inégalités, mais plus les dépenses publiques augmentent !