Séquençage des génomes et variabilité génétique
Le séquençage du génome humain a ouvert de nouvelles perspectives pour comprendre notre histoire génétique. Le projet du génome humain, lancé en 1990, a abouti en 2004 au premier séquençage du génome humain complet utilisant la méthode Sanger. Cette avancée a révélé que notre génome contient environ 3 milliards de paires de bases et environ 21 000 gènes répartis sur 23 paires de chromosomes.
La comparaison des génomes individuels a montré que chaque personne possède un profil génétique unique, comparable à des empreintes digitales génétiques. Cette unicité permet non seulement d'identifier les individus mais aussi de déterminer les relations de parenté. Plus deux individus partagent d'allèles communs, plus ils sont apparentés.
Highlight: La taille du génome humain en pb est d'environ 3 milliards de paires de bases, dont seulement 1,5% code pour des gènes.
L'analyse de l'ADN fossile a permis de retracer l'histoire humaine lue dans son génome. En comparant les séquences génomiques d'individus disparus, comme les Néandertaliens et les Dénisoviens, avec celles des humains modernes, les scientifiques ont pu reconstituer les principales migrations et métissages de l'histoire humaine.
Example: L'existence d'allèles néandertaliens dans les génomes humains actuels suggère des croisements entre ces deux espèces et une possible adaptation à l'environnement qui a conféré un avantage sélectif.
La diversité génétique observée aujourd'hui est le résultat de ces migrations historiques, où les populations emportaient avec elles une partie de la diversité de leur population d'origine.