Les fruits, graines et la dissémination
Après pollinisation, c'est la transformation : l'ovaire devient fruit et les ovules deviennent graines. Le nombre de graines dépend donc du nombre d'ovules initial !
Chaque graine contient un embryon (future plante), un tégument protecteur et des cotylédons bourrés de réserves d'amidon. Pour germer, elle a besoin d'eau, de bonne température et d'activité enzymatique.
Les plantes ont inventé mille façons de disperser leurs graines : par le vent (pissenlit), par les animaux (cerises mangées puis "replantées" via les excréments), ou par explosion (concombre qui expulse ses graines au contact) !
💡 Logique simple : Plus les graines voyagent loin, plus la plante colonise de nouveaux territoires !
Les plantes sauvages et domestiquées
L'humanité a transformé les plantes sauvages en versions domestiquées plus avantageuses. L'exemple parfait : les carottes ! Les sauvages étaient blanches, mais une mutation du gène PSY a permis la synthèse de caroténoïdes.
Résultat : les carottes orange domestiquées contiennent de la vitamine A, contrairement aux sauvages. Cette domestication augmente la biodiversité mais fragilise parfois les plantes (comme le blé, plus productif mais moins résistant).
La domestication crée aussi des problèmes : appauvrissement génétique, perte de défenses naturelles (les tomates ont perdu leurs toxines protectrices), et développement de nouvelles maladies.