Le changement climatique : une approche historique et géopolitique
Ce chapitre explore le changement climatique d'un point de vue historique et géopolitique, en s'appuyant sur la climatologie, une discipline scientifique qui combine géographie physique, météorologie et histoire.
Définition: La climatologie est la science qui étudie les climats et leurs variations sur le long terme.
Le document examine les variations climatiques terrestres et leurs causes, à la fois naturelles et humaines.
Highlight: Les causes naturelles des variations climatiques incluent les cycles glaciaires et interglaciaires sur des échelles de temps géologiques, ainsi que les fluctuations de l'activité solaire et les éruptions volcaniques.
Par exemple, l'éruption du volcan Samalas en 1252 a eu un impact significatif sur le climat global en bloquant les rayons du soleil.
Exemple: L'éruption du volcan Samalas en 1252 a empêché les rayons du soleil d'atteindre la Terre, provoquant un refroidissement temporaire.
Concernant les causes humaines, le document souligne l'impact de la révolution industrielle et de l'exploitation intensive des ressources dans une logique de croissance économique, notamment à travers les émissions de CO₂.
Highlight: Les activités humaines, en particulier depuis la révolution industrielle, accélèrent le changement climatique.
Le chapitre présente ensuite deux périodes climatiques importantes : l'Optimum Climatique Médiéval (OCM) et le Petit Âge Glaciaire (PAG).
Définition: L'Optimum Climatique Médiéval était une période de réchauffement dans l'hémisphère Nord entre les Xème et XIIIème siècles.
Définition: Le Petit Âge Glaciaire était une période de refroidissement du XVème au XIXème siècle, caractérisée par une avancée des glaciers.
Le document mentionne également l'époque moderne, marquée par un réchauffement et un recul des glaciers. Il note l'introduction de la notion d'effet de serre en 1854 et son lien avec l'industrialisation établi en 1857.
Vocabulaire: L'effet de serre est un phénomène naturel par lequel l'atmosphère retient une partie de la chaleur émise par la Terre, contribuant au réchauffement de la planète.