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Chapitre 2. Comment est structurée la société française actuelle? Introduction. La société indienne est une société organisé en plusieurs groupes sociaux, les castes et ordre, différenciés notamment à partir de leur fonction dans la société (prier, combattre, travailler ) Structuration de l'espace sociale. Répartition des membres d'une sté en différents groupe sociaux ayant des caractéristiques communes. Hiérarchisation de l'espace social. Structure sociale où certains groupe sociaux ont une meilleure position sociale que d'autre I. Les facteurs de structuration et de hiérarchisation de l'espace sociale A. Les facteurs liés à la position socio-économique de l'individu : la position au sein des PCS, le diplôme et le revenu L'espace social peut tout d'abord être structuré et hiérarchisé en fonction de critères liés à la position socio-économique de l'individu comme : Catégorie Socio Professionnelle. Regroupement de profession au sein de la nomenclature des profession et catégories socioprofessionnelles élaborée par l'INSEE à un niveau agrégé ou détaillé Elle structure l'espace social - fait apparaître une homogénéité parmi les individus qui sont classés Les membres d'une même catégorie socioprofessionnelle ont des caractéristiques communes en termes de qualification de statut éco, de position hiérarchique et de secteur d'activité On note aussi une certaine hétérogénéité parmi les artisans commerçants et chefs d'entreprise et les professions intermédiaires où les niveaux de diplômes sont assez disparates : sentiment d'appartenance...
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collective est plus faible que dans les autres. La catégorie socioprofessionnelle entraîne une hiérarchisation de l'espace social car les groupes sociaux qu'ils permettent de délimiter peuvent être classés de la moins bonne à la meilleure position sociale CPIS A Professions Intermédiaires Employés Ouvriers ACCE с Agric Ensuite, le diplôme et le revenu servent aussi à structurer et hiérarchiser l'espace social Le revenu. Rémunération perçue de manière régulière. On distingue : revenu primaire, du travail, du capital, secondaire On dit souvent, Revenu Disponible ou Niveau de vie. Revenu disponible calculé en fonction de la composition du ménage Le diplôme. Titre émis ou reconnus par l'Etat qui atteste de la réussite à un examen et/ou d'un niveau de compétence théoriques ou pratique Le revenu et le diplôme entrainent une hiérarchisation de l'espace social car les groupes sociaux qu'ils permettent de délimiter peuvent être classés de la moins bonne à la meilleure position sociale B. Le sexe et la position dans le cycle de vie Parmi les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social, on trouve: La position dans le cycle de vie. Découpage de la vie en différente périodes liées à l'âge des individus Le sexe. Caractéristique biologique qui distingue les hommes des femmes. Ces deux facteurs de structuration ne sont pas des facteurs de hiérarchisation sociale, on ne peut pas classer les hommes des femmes il existe de nbreuses inégalités eco et sociales par exemple en terme de revenu C. Le lieu de résidence et la composition du ménage Le lieu de résidence et la composition du ménage sont aussi deux facteurs de structuration et de hiérarchisation de l'espace social : Le lieu de résidence. Région, quartier ect... La composition du ménage. Ensemble des occupants d'un même logement, avec ou sans lien de parenté Ces deux facteurs de structuration ne sont pas des facteurs de hiérarchisation sociale, on ne peut pas classer les zones rurales et urbaines il existe de véreuses inégalités eco et sociale par exemple en terme de réussite scolaire - II. Les principales évolutions de la structure socioprofessionnelle en France depuis 1950 A. L'essor de la salarisation et de la tertiarisation Une des premières évolutions de la structure socioprofessionnelle correspond à la salarisation. Processus de hausse de la part des salaires dans l'emploi. Tout au long du XXème siècle, le taux de salarisation a augmenté de manière assez continue (90%) La salarisation s'explique par la baisse de la part des indépendants, des non salariés: baisse de la part des artisans commerçant du fait du développement de la grande distribution à partir des années 1960. La salarisation s'explique aussi par le renforcement des règles de protection de l'emploi et le développement de la protection sociale. Ainsi être salarié est devenu une situation enviable, des revenus, d'accident de travail….. - Une deuxième évolution de la structure socioprofessionnelle correspond à la tertiarisation. Processus de hausse de la part de l'emploi dans le secteur tertiaire Elle s'est déroulée de manière assez continu tout au long du XXème siècle (80%) La tertiarisation révèle aussi par exemple une hausse du niveau de développement et de revenus en France qui entraîne une hausse de la demande de services répondant à des besoins qualifier de secondaires : santé, éducation, tourisme, culture, loisirs B. La féminisation des emplois Une autre évolution de la structure socioprofessionnelle correspond à la féminisation. Processus de hausse de la part des femmes dans l'emploi Les causes de la féminisations des emplois : Visions égalitaires de la société - - - Besoin de reconnaissance sociale de la part des femmes Besoin d'autonomie financière Meilleures résultats scolaire Tertiarisation de l'emploi Les inégalités restantes : Surreprésentation des femmes dans certaines CSP - C. La hausse du niveau de qualification Une autre évolution de la structure socioprofessionnelle correspond à la hausse du niveau de qualification. Processus de hausse du niveau de diplôme de la population active occupée, de la population ayant un emploi Elle se traduit par une forte diminution de la part des personnes non diplômés dans l'emploi e tune forte hausse de la part des diplômes du secondaire et surtout du supérieur dans l'emploi Occupation moins importante des femmes dans des emploi très qualifies à haute responsabilité Salaire d'une femme inférieure de 20% Les causes de l'élévation du niveau de qualification de la population active occupée : Le développement du système éducatif La demande des entreprises - Le progrès technique La hausse du niveau de développement et de revenus III. Les approches sociologiques de la stratification sociale en débat A. Les approches théoriques traditionnelles de la stratification sociale 1. L'approche marxiste des classes sociales L'analyse de Karl Marx (1818-1883) est à la base de toute réflexion sociologique sur la structure sociale et sa définition des classes sociales demeure une référence incontournable. Selon Marx, les membres d'une même classe sociale se caractérisent par une mê place dan sles rapports de production. Ainsi, dans le mode de production capitaliste, la bourgeoisie est la classe dominante car elle détient les moyens de production tandis que la prolétariat est dominé et ne possède que sa force de L qu'il doit vendre pour vivre. Luttes des classes, c'est par le conflit que les individus prennent conscience de réalité. Bourgeois et prolétariat ont des intérêt antagonistes : augmenter leur profits, augmenter leurs salaire Polarisation de la société. Les critères de définition d'une casse sociale sont : - le partage de conditions de vie ou de travail L'existence d'une concurrence de classe La participation aux conflits sociaux Marx distingue ainsi la classe en soi et pour soi La classe en soi. Groupe social qui se définit par des critères objectifs La classe pour soi. En plus d'être une classe en soi est constituée de membres qui ont conscience de partager la même condition et de devoir agir en conséquence pour défendre leur intérêt Selon Marx, la bourgeoisie exploite ( s'approprie ) le prolétariat d'où la lutte ouvrière L'analyse de Marx est unidimensionnelle car c'est la dimension matérielle, cad la place dans les rapports de production qui va déterminer les autres conditions et la conscience des individus. Marx a une conception réaliste des classes sociales car pour lui elles existent objectivement. 2. L'approche wébérienne de la stratification Max Weber (1864-1920) propose une analyse multidimensionnelle de la stratification sociale. Pour lui, la stratification sociale n'a pas seulement une dimension éco: elle repose également sur le prestige des individus et leurs pouvoirs. Les trois dimensions sont à prendre en compte : Selon un critère économique - Selon un critère social Selon un critère politique Weber a une conception nominaliste des classes sociales : une classe sociale n'est qu'une catégorie crée par le sociologue afin d'analyser la société (pas de sentiment d'appartenance, pas prêt à lutter ensemble, pas de conscience de classe) La structure sociale est stratifiée cad qu'elle est constituée d'un ensembles de strates hiérarchisés en fonction de critère multiples. Un strate. Groupe d'individu partageant des caractéristiques communes mais ne constitue pas pour autant un groupe social réel. Nombre de dimension de la stratification Critère de définition d'une classe Approche réaliste ou nominaliste - Existence d'une conscience de classe Existence de conflits de classe Représentation de la structure sociale Approche marxiste UNIDIMENSIONNELLE ECONOMIQUE REALISTE OUI OUI - luttes des classes PYRAMIDALE Approche wébérienne TRIDIMENSIONNELLE ECONOMIQUE SOCIAL POLITIQUE NOMINALISTE PAS SYSTEMATIQUE PAS SYSTEMATIQUE STRATES B. Le débat sur la pertinence des théories des classes pour analyser la société française 1. La remise en cause de l'approche en termes de classes sociales Les approches en termes de classes sociales et notamment la vision marxiste semblent moins valables aujourd'hui pour analyser la société française car on observe : la réduction des distances interclasses. Sur le plan économique, la réduction des distances interclasses correspond à la baisse des inégalités eco, des inégalités de revenus, de niveau de vie.. Sur le plan social, elle correspond à une certaine homogénéisation ou uniformisation des modes de vies. La hausse des distance infraclasses. Renvoie à l'idée d'hétérogénéité croissante des classes sociales, notamment au sein des catégories populaire (comportements électoraux) - L'évolution des identifications subjectives aux groupes sociaux. Depuis 1960, on constate une baisse très nette du sentiment d'appartenance à la classe ouvrière ou aux classes populaires. La mise en avant des rapports de genre à la place des rapports de classe. Bien car elles sont essentielles pour bien cerner la hiérarchisation Les multiples facteurs d'individualisation. Se remarque dans différents domaines : la vie politique, la religion 2. L'approche en terme de classe sociales semble malgré tout toujours pertinente Le maintien voir l'hausse des distances interclasses. Mise en avant d'un processus de polarisation de la société qui correspond à une augmentation des distances inter classes (ex: une remontée des inégalités salariales avec une hausse des très hauts salaires supérieurs à celle des bas salaires Le maintien des distances inter classe de l'homogénéité sociale au sein des classes sociales. En effet, les classes sociales possèdent encore des caractéristiques communes assez fortes (ex : les catégories supérieures ont comme point commun de cumuler différents types de ressources Le maintien d'une identification subjective aux classes sociales, notamment à la bourgeoisie. Baisse du sentiment d'appartenance (ex: Gilets jaunes) Les rapports de genre doivent être croisés avec les rapports de classe. Utilisation de l'intersectionnalité pour montrer les liens L'individualisation n'empêche pas le maintien d'actions collectives. Ex: vaccin