La célébration finale de l'existence
Meursault dresse maintenant le bilan de sa propre vie. Comme sa mère, il se sent "prêt à tout revivre". Sa colère contre l'aumônier l'a "purgé du mal" et libéré de tout espoir - et c'est cette absence d'espoir qui le rend vraiment libre.
Il s'ouvre alors à "la tendre indifférence du monde". Cette expression paradoxale montre sa communion totale avec l'univers : le monde n'est pas hostile, il est simplement indifférent, et cette indifférence devient fraternelle.
Dans cette révélation finale, Meursault comprend qu'il a été heureux et qu'il l'est encore. Même le meurtre, la prison, la condamnation n'y changent rien - sa vie, prise dans sa totalité, fut heureuse.
Le roman se clôt sur un défi : Meursault souhaite beaucoup de spectateurs le jour de son exécution, qu'ils l'accueillent avec des cris de haine. Il revendique son étrangeté et assume totalement son destin.
💡 À retenir : Cette fin montre la célébration du monde même dans l'adversité - c'est exactement le parcours que tu étudies !