Le combat contre l'oppression féminine
Tu te rends compte à quel point les femmes étaient privées de tout au 17e siècle ? Marie de Gournay interpelle directement ses lecteurs masculins avec un "Bienheureux es-tu" ironique qui claque dès le début.
Elle dresse un tableau saisissant : aux femmes, on interdit la liberté, les charges publiques, les fonctions importantes. Tout ce qui permet de développer ses capacités et son intelligence leur est refusé. L'auteure utilise une énumération accablante : "ignorance, servitude et la faculté de faire le sot" - voilà ce qu'on laisse aux femmes !
En face, les hommes ont tous les droits : "toute action de haute volée, tout jugement" leur appartient. Cette opposition brutale montre l'injustice criante de la société de l'époque.
💡 À retenir : Marie de Gournay utilise l'ironie comme une arme redoutable - elle félicite les hommes pour mieux dénoncer leurs privilèges injustes.