L'épuisement après la fête : une vision organisée
Tu te réveilles après une soirée trop arrosée ? Balzac peint exactement cette sensation dans les premières lignes, mais version XIXe siècle !
Aquilina et Euphrasie, les deux courtisanes, incarnent parfaitement cette déperdition d'énergie. Aquilina se réveille avec une "infinie lenteur", complètement vidée de sa force vitale. Son visage porte même "l'empreinte du traversin" - elle s'est littéralement effondrée comme une pile déchargée.
Euphrasie, elle, subit passivement ce réveil brutal. Balzac oppose cruellement sa beauté d'hier ("blanche", "fraîche") à sa laideur du lendemain ("jaune et pâle"). Cette transformation montre comment les excès détruisent la beauté naturelle.
À retenir : Balzac utilise un effet de gradation pour montrer l'épuisement progressif des personnages, du général (la lenteur) au particulier (les marques sur le visage).