L'enfer des mines : une dénonciation sociale puissante
Le champ lexical de la douleur révèle la maltraitance : "tremblant sur ses vieux pieds", "se cogner", "œil fixe dilaté de terreur". Personne ne vient en aide à ces animaux qui souffrent en silence.
Le champ lexical de l'enfer domine : "ténèbre", "cauchemar", "obscur", "infernal vacarme". Cette accumulation montre que les chevaux n'ont aucune chance de s'en sortir vivants. La répétition du mot "mort" (lignes 14 et 30) ne laisse aucun doute sur leur destin.
L'expression "remonterait que mort" utilise habilement le préfixe "re-" : ils sont déjà descendus, mais ne remonteront qu'une fois morts. Cette formule frappe par sa brutalité.
💡 Impact social : En défendant la cause animale, Zola dénonce indirectement les conditions de travail des mineurs de son époque.
Zola réussit son pari : émouvoir pour mieux dénoncer. Contrairement à Rabelais qui utilisait les animaux pour faire rire, le naturalisme les transforme en symboles de souffrance sociale.