L'apaisement final et la résolution du conflit
Le dernier mouvement t'amène vers une forme de réconciliation poétique. Apollinaire revient au tercet classique du sonnet, retrouvant momentanément la sérénité de l'alexandrin traditionnel.
L'image du "gardien" pastoral peut−e^trelepoeˋtelui−me^me apporte enfin la douceur qui manquait. Le "troupeau", les "vaches", le "pré" recréent un univers bucolique authentique, loin des tensions précédentes.
Mais cet apaisement reste mélancolique : "pour toujours" sonne comme un adieu définitif. Le poème se referme sur "automne" comme il avait commencé - cette structure circulaire suggère l'inévitabilité du cycle.
Point crucial : "Mal fleuri" remplace "joli" du premier vers - cette évolution montre que le poète a traversé l'épreuve sans mourir, contrairement à ce qu'annonçait le début.
L'évolution salvatrice du dernier vers offre une issue : le poète survit au poison de l'amour, même si la blessure reste présente.