Un héros épique... mais ridicule
Rabelais nous présente Frère Jean comme un guerrier légendaire qui se lance dans la bataille. L'utilisation du passé simple ("débarrassa", "saisit") donne une énergie folle à l'action et montre la soudaineté de son entrée en scène.
Mais attention, ce "héros" se bat avec des objets complètement loufoques ! Il utilise son "grand habit" et "le bâton de la croix" comme armes de guerre. Tu imagines un moine qui transforme ses objets religieux sacrés en arsenal ? C'est exactement l'ironie que cherche Rabelais.
L'auteur multiplie les comparaisons chevaleresques ("comme une lance", "comme le poing") pour créer une atmosphère de guerre noble. Pourtant, le détail des "fleurs de lys presque toutes effacées" brise cette illusion : ce combat n'a rien de noble, contrairement aux apparences.
💡 À retenir : Rabelais mélange registre épique et éléments comiques pour créer un effet burlesque irrésistible !