L'interrogation indirecte
Parfois, tu ne poses pas directement une question mais tu la rapportes ou l'exprimes autrement. C'est la différence entre l'interrogation directe "Viens−tu?" et l'interrogation indirecte ("Je te demande si tu viens").
La proposition subordonnée interrogative suit toujours un verbe qui exprime l'interrogation, l'ignorance ou qui rapporte des paroles : demander, savoir, ignorer, expliquer, etc. Elle fonctionne comme un complément d'objet direct.
Quand tu transformes une interrogation directe en indirecte, attention aux changements ! Tu dois adapter les marques de personnes, de temps et de lieu. "Voulez-vous venir demain ?" devient "Il demande s'ils veulent venir le lendemain."
Piège à éviter : N'oublie pas la concordance des temps ! Si ton verbe introducteur est au passé, le présent devient imparfait et le futur devient conditionnel.
La conjonction "si" introduit une interrogation indirecte totale, tandis que les autres mots interrogatifs (qui, quand, comment...) gardent leur forme pour les interrogations partielles.