Un jardin qui émerveille dès le premier regard
Dès qu'il pénètre dans ce lieu secret, Saint-Preux nous fait vivre sa découverte à travers ses yeux. L'utilisation de la première personne ("Je me mis à parcourir") et des termes comme "extase" et "métamorphosé" montrent à quel point ce jardin le bouleverse.
Ce qui frappe, c'est que Rousseau ne mise pas sur l'exotisme pour créer la beauté. Au contraire, il valorise les plantes locales "disposées et réunies" avec art. Le message est clair : la beauté se trouve partout autour de nous, il suffit de savoir la regarder !
L'accumulation d'herbes odorantes comme le "serpolet, baume, thym, marjolaine" fait appel à tous nos sens. On sent presque les parfums, on voit les couleurs ("verdoyants"), on touche cette végétation "épaisse". C'est un véritable festival sensoriel qui nous plonge dans ce petit paradis artificiel mais si naturel.
💡 Astuce exam : Repérez comment Rousseau joue sur le paradoxe entre naturel et artificiel - les fleurs "semblaient croître naturellement" alors qu'elles sont plantées par l'homme !