Analyse des souvenirs et du voyage
Les premiers vers créent une dimension autobiographique forte. "J'ai passé mon enfance" au passé composé montre que le poète fait le bilan de sa vie, tandis que "maintenant" ancre le texte dans le présent.
L'expression "mon train" répétée avec "le long de ma vie" crée un parallèle poétique entre le voyage en train et le parcours de vie. Cette répétition exprime la durée subjective du temps.
Le voyage lui-même est rythmé par des effets sonores : "le train retombe sur ses roues" (anaphore) imite le bruit régulier du transport. Les lieux évoqués (Paris, Montmartre, Patagonie) montrent l'ampleur géographique des souvenirs.
La Sibérie apparaît comme un paysage hostile : "grelotte" évoque le froid extrême, tandis que l'oxymore "chagrin mexicain" révèle l'impact psychologique du voyage sur le narrateur.
💡 À retenir : Le voyage chez Cendrars symbolise la liberté, mais n'efface jamais ses origines parisiennes !