Premier compliment de Thomas Diafoirus
Dans cette partie de l'Acte 2 scène 5 du Malade imaginaire, Thomas Diafoirus fait son entrée en scène avec un compliment excessivement formel et maladroit adressé à Argan, qu'il croit être son futur beau-père.
Le discours de Thomas est caractérisé par :
- Une gradation hyperbolique utilisant un vocabulaire quasi-divin
- Des antithèses et une structure rhétorique complexe
Highlight: La phrase "saluer, reconnaître, chérir et révérer" illustre parfaitement la gradation excessive utilisée par Thomas.
Vocabulary: "Période" - Dans ce contexte, il s'agit d'une phrase longue et complexe, typique de la rhétorique classique.
Cette première intervention de Thomas met en lumière sa formation pédante et son incapacité à s'adapter à la situation sociale, créant ainsi un effet comique.
Quote: "un second père auquel j'ose dire que je me trouve plus redevable qu'au premier"
Cette citation montre l'exagération ridicule de Thomas, plaçant son futur beau-père au-dessus de son propre père, ce qui est à la fois comique et inapproprié.