De l'anxiété à la métamorphose
Le début du passage révèle un Duroy hésitant, marqué par la crainte du ridicule. Les termes "cœur battant", "esprit anxieux" et "harcelé" montrent un homme peu sûr de lui, qui monte "lentement" les marches, comme s'il repoussait l'échéance.
Ce qui change tout, c'est la confrontation avec son image entière. Habitué à un simple "petit miroir à barbe" qui ne lui permettait que de voir partiellement sa "toilette improvisée", Duroy découvre soudain sa transformation complète. Le contraste entre ses craintes et la réalité est saisissant.
La métamorphose est aussi psychologique. Avant, il "s'exagérait les imperfections" et "s'affolait à l'idée d'être grotesque". Maintenant, il éprouve "un élan de joie" et "une confiance immodérée". Ce n'est plus le même homme qui monte l'escalier.
🔍 Remarquez le parallèle entre l'ascension physique de l'escalier et l'ascension sociale que Duroy espère accomplir - chaque palier, chaque miroir marque une étape de sa transformation.