Troisième mouvement : La déclaration d'amour à la vie
Camus lance sa déclaration passionnée : "J'aime cette vie avec abandon et veux en parler avec liberté". Cette liberté s'oppose aux conventions sociales étouffantes.
Le narrateur assume pleinement sa condition : "abandonné au monde" mais "intact", il "n'abandonne rien de lui-même". Une antithèse puissante oppose sa vie authentique au "savoir-vivre" imposé par les autres.
Face aux critiques ("on me l'a souvent dit : il n'y a pas de quoi être fier"), Camus répond fermement : "Si, il y a de quoi". Son lexique mélioratif explose : "orgueil", "bondissant de jeunesse", "immense décor", "tendresse et gloire".
Les métonymies sensorielles culminent : "le jaune" pour le sable et le soleil, "le bleu" pour le ciel et la mer. Tous les éléments se rencontrent dans cette célébration lyrique.
Message central : Camus préfère sa "science de vivre" authentique à tout "savoir-vivre" artificiel.