Les phrases interrogatives : types et constructions
Savais-tu qu'une question peut servir à bien d'autres choses qu'obtenir une information ? Les questions ont trois valeurs principales : informative «Quela^geas−tu?», de confirmation ou reproche (« Tu penses vraiment que je peux y aller ? »), et argumentative avec les questions rhétoriques.
L'interrogation totale attend une réponse par oui ou non, comme « Es-tu français ? » ou « Marie mangera-t-elle de ce gâteau ? ». Tu peux la construire avec l'inversion du sujet ou en ajoutant « est-ce que » pour renforcer.
L'interrogation partielle utilise des mots interrogatifs et ne se contente pas d'un simple oui/non. Les pronoms (qui, que, lequel...), déterminants (quel, quelle...) et adverbes (comment, pourquoi, où, quand) sont tes outils essentiels.
💡 Astuce pratique : Pour reconnaître une interrogation totale, demande-toi si on peut répondre par oui ou non !
L'interrogation indirecte se cache dans une proposition subordonnée, souvent COD d'un verbe principal. Elle est introduite par « si » pour les totales, et par les mots interrogatifs habituels pour les partielles. Quant aux questions rhétoriques, elles n'attendent aucune réponse - elles affirment plutôt qu'elles n'interrogent !
Selon ton registre de langue, tu adapteras ta construction : intonation montante en familier, « est-ce que » en courant, et inversion du sujet en soutenu.