Les dernières volontés : entre conseil maternel et manipulation
Cette seconde partie révèle toute la complexité du personnage de Mme de Chartres. Son discours repose sur une série d'impératifs qui structurent ses dernières volontés : "Songez", "retirez-vous", "obligez votre mari".
Elle joue habilement sur plusieurs registres pour convaincre sa fille. D'abord la réputation, valeur essentielle dans la société du XVIIe siècle, puis le devoir conjugal avec cette soumission typique de l'époque : "songez ce que vous devez à votre mari".
Le chantage affectif atteint son paroxysme dans la phrase finale. Mme de Chartres menace de ne pas reposer en paix si sa fille cède à ses sentiments, utilisant sa propre mort comme argument ultime. Cette hyperbole dramatique - "je reçois la mort avec joie pour n'en être pas le témoin" - révèle une mère prête à tout pour préserver la vertu familiale.
💡 À retenir : Ce passage montre les difficultés d'une femme du XVIIe siècle, tiraillée entre ses désirs personnels et les contraintes sociales imposées par sa condition.