L'amour paradoxal de Hugo pour la laideur
Hugo commence fort avec "j'aime" au présent - il s'implique personnellement ! Cette première personne s'oppose au "on" du peuple, montrant déjà sa différence de vision. L'anaphore "parce que" justifie cet amour incompris.
Les adjectifs péjoratifs pleuvent : "chétives", "maudites", "noir être rampant". Hugo dresse volontairement un portrait dévalorisant pour mieux nous surprendre. Ces créatures sont victimes de leurs propres pièges - l'araignée de sa toile, l'ortie de ses piqûres.
L'animalisation et la personnification se mélangent habilement. L'ortie devient "couleuvre", puis "gueux" et "victime". Hugo révèle que ces êtres apparemment dangereux sont en réalité inoffensifs et mystérieux.
L'"ombre" et la "sombre nuit" créent une atmosphère intrigante. Dans l'obscurité, ces créatures deviennent fascinantes plutôt qu'effrayantes.
Astuce analyse : Repère comment Hugo utilise les figures de style pour transformer notre perception - c'est ça, le génie romantique !