La chute de l'Empire ottoman : "L'homme malade de l'Europe"
Au XIXe siècle, l'Empire ottoman devient "l'homme malade de l'Europe", perdant progressivement ses territoires. La Grèce obtient son indépendance en 1830, la France conquiert l'Algérie la même année, et les Balkans échappent peu à peu au contrôle ottoman.
La Première Guerre mondiale précipite la chute finale. En novembre 1914, l'empire rejoint les empires centraux Allemagne,Autriche−Hongrie, espérant affaiblir les Alliés qui contestent son influence méditerranéenne. Cette décision s'avère catastrophique.
Entre 1915 et 1916, plusieurs événements affaiblissent dramatiquement l'empire : le génocide arménien, une terrible famine au Liban, et la révolte arabe encouragée par les Britanniques. L'armistice de Moudros (31 octobre 1918) marque la défaite ottomane.
💡 Point clé : Le traité de Sèvres (1920) divise l'empire - la France et le Royaume-Uni se partagent les territoires arabes sous forme de mandats !
Mustafa Kemal refuse ces sanctions sévères et fonde la République de Turquie en 1923. Le traité de Lausanne redéfinit les frontières, provoquant d'énormes mouvements de population entre la Grèce et la Turquie - la "Grande Catastrophe" qui déplace 1,5 million de personnes.