La sécurité collective : de la SDN à l'ONU
Après 1945, le président Wilson lance l'idée qu'"une association générale des nations doit être constituée". C'est ainsi que naît la SDN (Société des Nations), basée à Genève pour sa neutralité. Son principe ? Le multilatéralisme, où les États négocient ensemble et s'arbitrent mutuellement.
Échec total ! L'ONU (Organisation des Nations Unies) la remplace avec ses casques bleus pour maintenir la paix. Mais elle aussi rencontre trois obstacles majeurs depuis 1945.
D'abord, le problème de l'unanimité : pour la guerre en Ukraine, impossible d'intervenir puisque la Russie, membre permanent, s'y oppose. Ensuite, l'unilatéralisme américain (guerre du Golfe sans accord). Enfin, l'hégémonie des grandes puissances qui dominent les décisions.
Face au terrorisme moderne, les États se retrouvent complètement démunis : les terroristes ressemblent à des civils et peuvent frapper partout, n'importe quand.
💡 Réalité actuelle : La sécurité collective montre ses limites face aux nouveaux types de conflits qui échappent aux règles traditionnelles.