La Terreur : république de salut public ou dictature ?
Face aux menaces extérieures et intérieures, les Montagnards éliminent les Girondins en juin 1793 et instaurent la Terreur septembre1793−juillet1794. Le Comité de salut public, dirigé par Robespierre, gouverne sans contrôle.
Le principe ? Terroriser tous les ennemis de la Révolution. La loi des suspects (septembre 1793) facilite arrestations et condamnations sans appel possible. Résultat : 500 000 arrestations, 20 000 exécutions, 100 000 morts lors de la répression en Vendée.
Mais la Terreur apporte aussi des avancées : calendrier révolutionnaire, abolition de l'esclavage (février 1794). Au printemps 1794, les menaces s'éloignent, mais Robespierre continue d'éliminer ses opposants, même montagnards.
Après la chute de Robespierre, le Directoire (1795) instaure une république conservatrice avec 5 directeurs et un système bicaméral. Régime impopulaire, il s'appuie de plus en plus sur l'armée pour maintenir l'ordre.
💡 Paradoxe : La Terreur sauve la République mais faillit la détruire par ses excès.