Fragilités des démocraties, totalitarismes et Seconde Guerre mondiale
Imagine l'Europe après 1918 : épuisée par la Première Guerre mondiale, elle doit faire face à une cascade de crises qui vont ébranler ses fondements démocratiques. La révolution communiste en Russie marque le début d'une nouvelle ère politique qui va terrifier les puissances occidentales.
Les traités de paix laissent des cicatrices profondes, notamment en Allemagne où les frustrations et rancœurs alimentent la colère populaire. Cette humiliation nationale sera exploitée plus tard par Hitler pour séduire les masses allemandes. Pendant ce temps, l'URSS passe du léninisme au stalinisme, créant un modèle totalitaire qui effraie l'Occident.
La peur de la contagion révolutionnaire pousse certains pays vers des solutions autoritaires. C'est ainsi que Mussolini prend le pouvoir en Italie, suivi plus tard par Hitler en Allemagne. Ces dictateurs promettent l'ordre et la grandeur nationale à des peuples en détresse.
💡 À retenir : La faiblesse des démocraties face aux crises permet l'émergence des totalitarismes.
La crise de 1929 et la dépression mondiale des années 1930 achèvent de déstabiliser l'équilibre européen. Les Grandes Puissances se replient sur elles-mêmes, adoptant un pacifisme et une passivité dangereuse face aux premières agressions hitlériennes en Europe et japonaises en Asie. L'inefficacité de la SDN (Société des Nations) laisse le champ libre aux dictateurs, qui multiplient leurs agressions jusqu'au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.