La France et l'unité italienne : du soutien au désaccord
L'Italie du milieu du XIXe siècle, c'est un vrai puzzle politique ! Le pays est complètement morcelé entre plusieurs entités : le royaume de Piémont-Sardaigne au nord, les États pontificaux, différents duchés, et la Lombardie-Vénétie contrôlée par l'Autriche.
En 1852, Cavour devient Premier ministre du Piémont-Sardaigne et sollicite l'aide de Napoléon III pour combattre l'Autriche. L'empereur français accepte car cela lui permet de sortir de son isolement diplomatique, malgré l'opposition des catholiques français.
Les batailles de Magenta et Solférino en 1859 sont des victoires franco-italiennes qui marquent l'apogée de l'entente entre les deux pays. Victor-Emmanuel II et Napoléon III entrent triomphalement dans Milan ensemble.
💡 À retenir : Le Traité de Turin (1860) permet à la France de récupérer Nice et la Savoie en échange de son soutien.
Mais les choses se compliquent après 1860. La France protège le Pape avec ses troupes, ce qui empêche l'unification complète de l'Italie. Il faut attendre 1870 et la défaite française contre la Prusse pour que les troupes se retirent et permettent à Rome de devenir la capitale du nouvel État italien.