D'une crise américaine à une dépression mondiale
Le krach boursier déclenche un cercle vicieux implacable aux États-Unis. Les spéculateurs ruinés perdent confiance, retirent leur épargne, provoquent la faillite des banques et des entreprises. Le chômage explose, la consommation chute, les prix s'effondrent.
Cette crise américaine devient rapidement une dépression mondiale. Seule l'URSS y échappe ! L'interdépendance des économies fait que la chute du commerce international et l'arrêt des prêts américains frappent durement l'Europe.
Les réponses à la crise varient selon les pays. Aux États-Unis, Roosevelt lance le New Deal en 1932 : dévaluation du dollar, grands travaux publics, nouveaux droits pour les travailleurs. L'État devient interventionniste pour relancer la demande.
En France, le Front populaire de Léon Blum (1936) adopte une approche similaire. Les accords Matignon accordent les 40 heures et des augmentations de salaires. Ces politiques jettent les bases de l'État-providence qui se généralisera après 1945.
💡 À retenir : Les démocraties qui s'en sortent le mieux adoptent des politiques keynésiennes d'intervention de l'État pour relancer la consommation.