L'action publique environnementale: acteurs et mécanismes
L'environnement est considéré comme un bien commun mondial qui nécessite une action coordonnée. Le problème du "passager clandestin" se pose quand certains pays profitent des efforts des autres sans contribuer. On observe une injustice climatique: les pays riches sont souvent les plus grands émetteurs tandis que les pays en développement subissent davantage les conséquences, créant une dette écologique.
Les actions publiques environnementales se heurtent à trois dysfonctionnements majeurs. L'ineffectivité (les mesures ne produisent pas d'effets réels), l'inefficacité (résistance des acteurs concernés) et l'inefficience (coûts trop élevés des mesures mises en œuvre).
L'action publique s'organise à différentes échelles (locale, nationale, mondiale) avec des outils variés. Ces outils peuvent être contraignants (réglementations, quotas d'émissions) ou incitatifs (taxation, subventions). La gouvernance environnementale s'articule à "multi-niveaux" pour coordonner ces actions.
💡 À retenir: La responsabilité environnementale est partagée entre différents niveaux: local (protection directe), national (financement), international (UE) et mondial (ONU).
La mise à l'agenda des problèmes environnementaux suit un parcours spécifique: un fait social devient un problème public, puis un problème politique. Ce processus engendre à la fois des mécanismes de coopération entre acteurs mais aussi des conflits d'intérêts qui peuvent freiner l'action environnementale.