Les théories du commerce international et leurs évolutions
Adam Smith au 18ème siècle a lancé le mouvement avec sa théorie des avantages absolus : chaque pays devrait se spécialiser dans ce qu'il fait le mieux. Ricardo a ensuite développé la théorie des avantages comparatifs, plus nuancée : même si un pays est moins bon partout, il peut quand même tirer profit des échanges.
Au 20ème siècle, la théorie HOS (1933) explique que les pays exportent les biens qui utilisent leurs facteurs de production les plus abondants (capital, travail, ressources). Par exemple, la France exporte des produits nécessitant de la main-d'œuvre qualifiée, l'Inde ceux demandant beaucoup de travailleurs moins qualifiés.
Paul Krugman a révolutionné la compréhension avec les échanges intrabranches. Il distingue les échanges verticaux biensidentiquesdegammesdiffeˊrentes,commelesve^tementsChine−France et horizontaux biensdegammescomparables,commelesvoituresAllemagne−France. L'intérêt ? Étendre le marché pour réaliser des économies d'échelle.
💡 Astuce exam : Retenez que chaque théorie répond aux limites de la précédente et s'adapte aux nouvelles réalités économiques !
Les firmes multinationales (FMN) jouent maintenant un rôle central à travers l'innovation, la fragmentation des chaînes de valeur, et l'internationalisation de la chaîne de valeur qui permet d'optimiser les coûts et d'améliorer la compétitivité.